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REGISTRES DU BUREAU
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CCCCLVI [CXL1I1]. -— [Or DONNANCE TOUCHANT Lk] BOYS.
21 juillet 1571. (A, fol. 195 r°; B, fol. io3 v°.)
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De par le Roy
et Messieurs les Prevost des Marchans et Eschevins
de la Ville de Paris.
"Il est enjoinct à tous marchans, mariniers et aultres personnes qui ont boys achepté, tant gros que menu, ès lieux où ilz l'ont achepté ou le long des rivieres, qu'ilz aient à le faire amener et conduire le plus tost que faire se pourra, sans faire séjourner par les chemins O, pour la fourniture de
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la Ville, sur les peynes contenues ès ordonnances et arrestz de la court de Parlement contre ceulx qui se trouverront cy après avoir contrevenu. Aussy est enjoinct à tous mariniers et bastelliers qu'ilz ayent à faire avaller ou monter tous les basteaulx qu'ilz ont vuydes, pour aller faire charger ledict boys, sur les mesmes peynes.
"Faict au Bureau de l'Hostel de la Ville de Paris, ce xxie jour de Juillet mil vc soixante unze."
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CCCCLVII [CXLIV]. — [Lettres du Roi touchant l'imposition de] 111e mil livres.
24 juillet 1571. (A, fol. 196 r°; B, fol. io4 v°.)
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De par le Roy.
«Très chers et bien aînez, nous vous avons depuis deux mois tant de fois escript et mandé le grand tort et prejudice que faict à noz affaires et service la longueur dont vous usez au recouvrement du reste des trois cens mil livres, que nostre bonne Ville, cité et faulxbourgs de Paris doibt porter ceste année, pour sa part dc la subvention generalle, et les inconveniens qui en pouvoyent advenir, dont par faulte d'y avoir faict tel devoir que debviez, nous craingnons bien à present qu'il advienne très grant inconvenient, estans depuis quelque temps près noz frontieres, comme vous avons ces jours icy escript, fort grand nombre de Reistres qui augmente journellement. Et est cause qu'à present, au lieu que nous les peussions renvoyer et contanter, les payant à ce premier terme pour trois moys, comme nous eussions faict aisément, si eussiez fourny dès le premier jour de May entierement lesd, trois cens mil livres, ainsy que nous espérions et attendions quc
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I feriez, ilz veullent à present résolument avoir, premier que partir de nosdictes frontieres, le payement de cinq ou six moys.
"Et pour ce que c'est chose que nous ne pouvons satisfaire, si vous ne payez promptement lesd, huict vingtz dix mil livres qui restent par vous deubz d'iceulx trois cens mil livres, nous avons pour ceste occasion advisé de vous rescrire de rechef, pour vous dire que, si vous desirastes jamais de nous faire service et satisfaire en chose dont vous avons requis pour le bien de nostre service et repos de vous mesmes, il fault que vous le monstriez à present, en vous evertuans par tous moyens de fournir ct advan-cer promptement et sans dillation la somme de huict vingtz dix mil livres; et la deussiez vous prendre, emprunter et trouver de vostre credit, comme nous desirons que faciez, puisque nous sommes tombez en ceste si extreme peyne, dont vous estes en partye cause, tant pour n'avoir payé jusques icy seulement que six vingtz dix mil livres d'iceulx troys cens mil livres'2', que pour l'exemple qu'aucunes villes ont
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C Le ;3 juillet précédent, Gabriel Vassé, sergent de l'Hôtel de Ville, avait reçu du Prévôt des Marchands et des Echevins l'ordre de se rendre avec Nicolas Bastillard à Saint-Denis en France et autres lieux voisins, et de s'enquérir de tout le bois de chauffage, gros et menu, qui pourrait se trouver sur los ports ou dans les chantiers, et de le saisir au nom de la Ville. Parle procès-verbal, rédigé sur le même feuillet que ce mandement et portant la date du lendemain 14, on voit que cette expédition ne fut pas fructueuse. Les deux sergents ne trouvèrent rien, si ce n'est environ douze voies de gros bois qu'un batelier avait déchargé sur le port de Saint-Denis peu de temps avant, pour alléger son bateau, et qu'il se proposait de venir chercher pour l'amener à Paris. (Archives nat., original, H 20652.)
(2) Les difficultés que rencontrait la levée de l'imposition, les exigences du Boi et les reproches de mauvaise volonté qu'il ne cessait d'adresser à la Ville, déterminèrent l'envoi à la Cour de l'échevin Bouquet. Il partit le mardi 24 juillet, lejour mème que Charles IX expédiait aux Prévôt des Marchands et Echevins celte nouvelle lettre pressante, et était spécialement chargé de "porter au Roy l'estat verifié par Monsieur de Voisinlieu, suivant l'ordonnance de Messieurs du Conseil de la chambre Saint Lois, de la taxe des trois cens mil livres, roolle de Messieurs de la suitte de la Court exlraict de ladite taxe, pour avoir la volonté de Sa Majesté sur icelluy, et pour estre
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